Notre histoire

Suite à la tuerie du 6 décembre 1989, les étudiants et les étudiantes de l’École Polytechnique ont lancé une vaste pétition pour obtenir un meilleur contrôle des armes. Quelques mois plus tard, la pétition a été présentée à la ministre de la Justice Kim Campbell dans le hall de l’entrée principale de l’École.

À la mémoire de

Anne-Marie Edward
Annie St-Arneault
Barbara Daigneault
Geneviève Bergeron
Maryse LeClair
Maud Haviernick
Nathalie Croteau

Anne-Marie Lemay
Annie Turcotte
Barbara Maria Klucznik
Hélène Colgan
Maryse Laganière
Michèle Richard
Sonia Pelletier

Appuyés par plus de 560 000 signatures, les étudiants ont réclamé une série de mesures de contrôle des armes, incluant l’enregistrement de toutes les armes à feu. C’était le début d’une vaste campagne sociale, pilotée par la Coalition pour le contrôle des armes, qui a mené à l’adoption de deux projets de loi: le C-17 en décembre 1991 et le C-68 en décembre 1995. C’est cette dernière législation qui comprend un système de permis de possession ainsi que l’enregistrement de toutes les armes à feu.

Afin de contrer l’influence du lobby des armes et d’empêcher l’affaiblissement des contrôles sur les armes à feu, des étudiants, des diplômés de Polytechnique et familles de victimes se sont regroupés de nouveau pour faire valoir que toutes les armes à feu sont dangereuses, et qu’un encadrement de l’accès, de la possession et du type d’armes disponibles est nécessaire pour minimiser les décès et blessures par balles. Des survivants et familles de victimes d’autres tragédies se sont également joint au collectif.